Le 29 novembre au matin, depuis notre « spot » urbain de Homestead nous partons pour notre dernier parc national, celui des Everglades.
Encore une fois, nous sommes surpris et émerveillés par la végétation et la faune que nous rencontrons. Pins, chênes, roseaux, palmiers, mangroves, cocotiers, et bien d’autres encore… ce sont tant d’espèces différentes qui s’entremêlent dans ce décor semi-aquatique rendu possible par la rencontre d’importantes quantités d’eau douce venues du continent et de l’eau de mer.
Ces eaux saumâtres attirent une quantité inimaginable d’animaux, mais principalement des oiseaux. Nous n’avons jamais vu une aussi grande concentration d’échassiers et de rapaces de notre vie. Où que nous regardions, nous pouvons apercevoir des balbuzards pêcheurs, des faucons, des aigles, des vautours à tête rouge, des hérons, des aigrettes, des flamands et bien d’autres encore. En plus de cela, cet endroit a pour particularité d’être le seul endroit au monde où les alligators cohabitent avec les crocodiles. Ceci vient de la proximité des eaux douces, affectionnées par les alligators, et les eaux salées, préférées par les crocodiles.
Il a beau être petit, minuscule, voire même quasiment invisible, l’animal qui vous marquera le plus, dans tous les sens du terme, c’est bien entendu… le MOUSTIQUE !
Malgré l’hostilité des lieux, nous y avons passé deux magnifiques journées. Le premier jour, nous avons loué des vélos pour semer les moustiques. Assez efficace !
La magnifique balade qui nous a permis de voir la faune locale de plus près a été ponctuée par une crevaison… mais pour la seconde fois nous avons été sauvés par le ranger du parc qui passait par là. Encore une fois, nous avons eu de la chance ! En fin de journée, nous avons même sauvé une tortue intrépide qui tentait de traverser la route 😊.
La deuxième journée, nous avons pris un canoë et sommes allés en mer pour éviter les moustiques, car ils préfèrent les eaux stagnantes aux eaux vives. Cette promenade nous a permis de voir de près des crocodiles de mer, de nombreux échassiers, tous plus beaux les uns que les autres, et également un balbuzard pêcheur en pleine action.
Le canoë c’est fatiguant, surtout à contre-courant de marée… Juliette a abandonné la pagaye au bout de 5 min, Louis au bout d’une heure, Loraine 1h30 et moi j’étais content de rendre les rames après les 2h.
Après deux jours dans ce décor, nous repartons pour dormir à Homestead avant de repartir pour 4 jours dans les Keys… normalement !
Le voyage touche à sa fin, mais l’aventure est loin d’être finie...